Τρίτη 24 Απριλίου 2018

Hésychasme — la paix de l'âme ou le silence en Dieu

 
« Acquiers la paix intérieure, et des âmes par milliers trouveront le salut auprès de toi. » Saint Séraphim de Sarov.
Saint Séraphim de Sarov
Fr. Orthodoxwiki
 
L'hésychasme (prononcé hésykaste, du grec ησυχασμός/hesychasmos de ησυχία/hesychia, "l'immobilité, le repos, calme, le silence") est une pratique spirituelle mystique enracinée dans la tradition de l'Église orthodoxe, pratiquée (en grec ησυχάζω/hesychamo, ce qui signifie : "être en paix, garder le silence") par l'hésychaste. Comme son nom l'indique, elle vise la paix de l'âme ou le silence en Dieu. Cette tradition trouve son expression dans la Philocalie des Pères Neptiques, recueil de traités et de conseils concernant la vie spirituelle et la pratique de la prière.
La recherche de l'hésychia peut être comprise en plusieurs sens : comme une recherche de ses conditions extérieurs ou de l'état intérieur lui correspondant. Le premier, le plus littéral, signifie "fuir les hommes" (selon la Parole donnée à Arsène, lorsqu'il demande les conditions du salut : "fuis les hommes, demeure en silence, tiens-toi en repos"<ref: En ce temps-là, Abba Arsène habite encore dans le palais du roi. Il fait cette prière à Dieu : "Seigneur, conduis-moi sur le chemin où je serai sauvé". Une voix lui répond : "Arsène, fuis loin des hommes et tu seras sauvé". Arsène part loin des hommes. Il vit seul. Il recommence la même prière : "Seigneur, conduis-moi sur le chemin où je serai sauvé". Il entend une voix. Elle dit : "Arsène, fuis, tais-toi, demeure en repos. Voilà les racines d'une vie sans péché".)>, s’éloigner des tentations mondaines : c’est la voie des moines, lieu par excellence de l'épanouissement de la spiritualité hésychaste.
Cependant l’hésychasme n’est pas une spiritualité réservée aux moines : les grands théologiens de l’hésychasme, comme le moine Grégoire Palamas, ont toujours insisté sur l’obligation commune aux laïcs et aux moines de prier sans cesse. La vocation de l’homme, sa divinisation, est unique et universelle, c'est-à-dire qu'elle est la même pour tous les êtres humains, quelque soit notre état. La fuite du monde dans un lieu de repos n’est donc pas la fin de la voie hésychaste, elle n’en est que le moyen. Si la fuite du monde est un moyen privilégié, il faut se garder de confondre ce qui n’est qu’un moyen avec la fin véritable de l'hésychasme : le repos de l’âme en Dieu, l’acquisition de la Paix du Christ. « Je vous donne la paix, je vous donne ma paix, non pas comme le monde la donne. » Cette paix s'acquiert par la douce présence du Saint Esprit dans notre cœur, préparé à une si grande visite par la vigilance intérieure de l'âme envers ses pensées (la nepsis).

Histoire de l'hésychasme

Une spiritualité monastique

L’enracinement monastique de la spiritualité chrétienne peut sembler paradoxale, quand l’on sait que les premières communautés chrétienne ignorait le monachisme (alors que ce mode de vie n’était pas inconnu de la culture juive de l’époque). Le désert était considéré comme le lieu du diable, dont Dieu fit sortir Israël. Si les prophètes s’y aventuraient, c’était pour l’affronter, faire reculer son territoire. Le désert qu’affrontaient les chrétiens des premiers siècles, c’était l’hostilité de ce monde. Quand le christianisme, au IVe siècle, est accepté et même honoré par le monde, les anachorètes devinrent plus nombreux [Le premier était dans le désert égyptien]. Ceux-ci continuaient la traversée du désert commencée dès les premiers siècles, contre le risque de l'assoupissement de l'église dans le monde soudain accueillant. L'Église adopta la spiritualité des moines, qui en devinrent l'avant-garde spirituelle.

Antoine le Grand

Prototype de ceux qui partirent au désert pour y affronter le démon, et sortirent de ce combat illuminé d'une grande paix intérieure et d'une capacité de discernement qui attirèrent autour de lui les âmes en quête du salut. 

Photo d'ici

Évagre le pontique

Évagre (346-399) fut formé auprès des Cappadociens, st Basile de Césarée et St Grégoire le Théologien.

Macaire
Saint Diadoque de Photicé
Grégoire de Nysse
St Maxime le Confesseur
St Grégoire Palamas

Grégoire Palamas

L’objectif le plus élevé de la voie hésychaste est la connaissance par expérience de Dieu. Au Modèle:S-, la possibilité de cette expérience de Dieu a été contestée par un moine calabrais, Barlaam, qui bien que membre de l'Église orthodoxe, était fortement influencé par la théologie scolastique occidentale. Barlaam affirmait que notre connaissance de Dieu ne pouvait être que propositionnelle. La pratique de l’hésychasme a été défendu par Saint Grégoire Palamas, dont le nom est fêté le deuxième dimanche du Grand Carême orthodoxe. Il est considéré comme le principal représentant de la tradition hésychaste.
Barlaam le Calabrais évoquant certaines pratiques « psychophysiques » s'était moqué des hésychastes[1], en les traitant d'« omphalopsyques » (dont l'âme est dans le nombril), les accusant de prétendre voir Dieu en contemplant leur nombril [2].

Païssy Vélichkovsky 

La tradition hésychaste dans l’Église d’Occident

Si Saint Jean Cassien n'est pas représenté dans la Philocalie à l'exception de deux brefs extraits, cela est probablement dû au fait qu'il écrivait en latin. Cependant, ses œuvres (Les institutions cénobitiques et les Conférences) sont la transmission des doctrines ascétiques des moines d'Égypte, et en particulier d'Évagre à l'Occident. Ces ouvrages ont constitué la base d'une grande partie de la spiritualité de l'Ordre de saint Benoît et des ordres qui en ont dérivé. Ainsi, la tradition de saint Jean Cassien en Occident concernant la pratique spirituelle de l'ermite peut être considérée comme une tradition parallèle et puisant ses origines dans la même source que celle de hésychasme pour l'Église orthodoxe.
Saint Jean Cassien
Par ailleurs, la théologie catholique enseigne, suivant Thomas d'Aquin, que la grâce divine est toujours créée et que l'essence divine est acte pur, ce qui a pour conséquence d'unir les deux phénomènes en un seul[3]. Ainsi, la distinction entre "essence" et "énergie" en Dieu, exprimée par le saint orthodoxe Grégoire Palamas (dans sa Défense des hésychastes) n'a jamais été reconnue par l'Église catholique. Cette distinction permet de rendre compte, selon l'enseignement de l'Église orthodoxe, de la possibilité pour l'homme de participer aux énergies de Dieu, sans jamais prétendre accéder à son essence, au-delà de toute chose et inconnaissable.
Cependant, et indépendamment de cette distinction - certes essentielle dans la compréhension de l'Église orthodoxe - la spiritualité hésychaste, du fait de sa richesse et de son ampleur, s'est fait connaître en dehors des frontières de l'Église orthodoxe. Elle a pu être appréciée par des spirituels catholiques, particulièrement si l'on en donne une définition élargie comme la « recherche de la paix en Dieu ». C'est ainsi qu'un livre écrit par un frère Carme la comprend comme « voie de la tranquillité ». En ce sens, peut-il écrire sur son universalité :
Aussi, très pédagogiquement, le Christ dit à Arsène : « Reste tranquille ! », ce qui en grec se dit « hésuchasé ! » Cette pratique est à l'origine de l'hésychasme, courant monastique de solitude qui, en réalité se confond avec les origines mêmes du monachisme oriental. Ce fondement se retrouve dans toute vie et recherche authentique de Dieu, en Orient comme en Occident. Il ne peut y avoir de vie monastique, de vie de solitude ou de vie de relation authentique à Dieu sans cette ascèse de la disponibilité à son œuvre créatrice en nous, sans rester tranquille sous sa main puissante.[4]

L'anthropologie hésychaste

Il s'agit, par un certain mode de vie, de rétablir l'homme tel que Dieu l'a créé avant sa chute, à son image et à sa ressemblance (Genèse, 1:26). Il faut ajouter que, selon la voie hésychaste, l'homme peut non seulement rétablir en lui l'image de Dieu, mais devenir comme « participant de la nature divine » (2 Pierre, 1:4). Selon l'Église orthodoxe, en effet, l'Incarnation de Dieu dans le Christ avait comme finalité de permettre à la nature humaine d'être déifiée. La voie hésychaste n'est pas autre chose que la voie de cette déification, voie d'union à Dieu. Cependant, cette union est une union d'amour. Il s'agit d'une voie d'humilité, où l'on demande à Dieu de venir habiter dans notre corps ("temple du Saint Esprit" selon Saint Paul, 1 corinthiens 6:19). Il ne saurait s'agir d'une technique ou d'une méthode permettant d'accéder à la divinité par ses propres forces. Il s'agit au contraire d'apprendre à s'ouvrir la divinité, afin que ce ne soit plus notre volonté propre qui travaille en nous, mais la volonté de Dieu.

La théologie hésychaste

La théologie hésychaste est inséparable d'une ascèse, c'est-à-dire d'une pratique. Devenir réellement théologien, ce n'est pas lire des livres, c'est éprouver la vérité de la théologie dans l'expérience de la prière. C'est ce qu'affirma Évagre : "si tu es théologie, tu prieras vraiment, et si tu pries vraiment, tu es théologien." (Évagre, Chapitres sur la prière, n°61, trad. J. Touraille, in Philocalie des Père Neptiques, tome A1, p.103) La théologie n'est donc pas affaire de spécialistes, d'universitaires, mais l'affaire de tous chrétiens, dont le sens de l'existence est la connaissance de Dieu, une connaissance non pas livresque, mais intime, intérieure, dans le cœur.

La Prière hésychaste

La prière de Jésus et la prière du Cœur

Voir l'article : Prière de Jésus

Une forme de prière spécifique caractérise l'oraison hésychaste : cette forme consiste en l'invocation répétée du nom de Jésus au rythme de la respiration. Cette forme est appelée "prière de Jésus" car il s'agit de faire « descendre Jésus » dans le cœur, réceptacle du Saint-Esprit. Cette forme est privilégiée, car elle permet de rester en prière en permanence, tout le long du jour, au milieu des occupations du monde. Elle permet à la fois une présence continuelle à la prière et le souvenir perpétuel de Dieu. Cependant l'hésychasme ne peut être réduit à une méthode de prière. Il faut par ailleurs remarquer que la prière vocale n'est que la prémisse de la prière véritable, celle de l'union à Dieu, au-delà de toute parole. C'est cette dernière prière que l'orthodoxie nomme prière du cœur.
La prière de Jésus a été rapproché, par plusieurs historiens des religions, de certaines pratiques du souffle orientales[5] comme le mantra hindou ou le Zhikr soufi. Nous parlons plus longuement, plus bas dans cet article, du rapprochement de l'hésychasme à ces prières orientales.
La prière hésychaste est une tradition chrétienne de prière où la participation du corps est importante.

L’attention intérieure comme ascèse de l’esprit

La pratique hésychaste consiste à acquérir la paix et le silence intérieurs et à s'isoler de l'affection des sens physiques. Les hésychastes interprètent l'injonction du Christ dans l'Évangile de Matthieu : « Allez dans votre réduit pour prier », pour signifier qu'il est nécessaire s'isoler des sens extérieur et de se tourner vers l'intérieur. Saint Jean du Sinaï, écrit : «Le vrai solitaire s'efforce de tenir renfermée et comme en prison dans son propre corps la substance incorporelle de son âme — suprême paradoxe." (L'Echelle sainte, degré 27.7) Puis, il décrit ainsi la pratique hésychaste :
Ayez soin de vous tenir sur la partie la plus élevée de vous-même pour voir comment, quand, et d'où viennent les voleurs qui désirent ravager la vigne spirituelle de votre âme, et pour connaître combien ils sont nombreux.
Une âme fatiguée des exercices de piété saura bien se rétablir et vaquer à la prière, et puis après reprendre ses exercices spirituels avec une ardeur toute nouvelle. (L'Echelle sainte degré 27.23-24)
Ce passage montre l'importe, pour Saint Jean Climaque et à sa suite, pour l'hésychasme, d'une ascèse spirituelle, d'une vigilance (en grec, nepsis) permanente à l'égard de nos pensées (les mauvaises pensées, s'introduisant dans notre esprit étant les «voleurs»). La plupart des textes de la Philocalie traitent de cette vigilance et de l'analyse de ces pensées dont il faut apprendre à distinguer l'origine. Cette analyse « psychologique » (dans le sens d'une science de l'âme) doit beaucoup à la description par Évagre le Pontique, dans ses œuvres, des huit passions fondamentales.

La Prière de Jésus

Dans la solitude et retiré du monde, l’hésychaste répète la prière de Jésus: "Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, fais-moi miséricorde, à moi pécheur." Il est important de signaler que jamais l'hésychaste ne traite la prière de Jésus comme une formule magique, une chaîne de syllabes dont la signification serait secondaire ou peu importante. L’hésychaste doit s'efforcer de réciter la prière de Jésus en portant la plus grande attention à son sens, l'animant d'une intention réelle.
La tradition hésychaste insiste sur l'importance de la vigilance et de l’attention. L’hésychaste doit s’efforcer à une extrême attention à la fois à la conscience de son monde intérieur et à l'expression de la prière de Jésus, sans laisser son esprit vagabonder. Tout en maintenant sa pratique de la Prière de Jésus, qui devient comme naturelle et perpétuelle, récitée vingt-quatre heures par jour, l’hésychaste doit cultiver l'ascèse intérieure qu'est la sobre vigilance (nepsis) à l'égard de ses pensées.
L’hésychaste doit attacher le désir, l’aspiration (Eros) à pratique de la sobriété de façon à surmonter la tentation de l’acédie (paresse). Il se doit également d'user d’une colère extrêmement dirigée et contrôlée contre les pensées de tentation. L’importance de l'humilité est fortement soulignée dans la pratique de la prière de Jésus, de grandes mises en garde sont données dans les textes au sujet du désastre que représenterait pour l’hésychaste d’agir dans l'orgueil, l'arrogance ou la prétention.

La garde du Cœur

L’hésychaste s'efforce, selon le conseil des Pères, de faire descendre son esprit (ou intelligence, en grec noûs) dans son cœur. Si cette descente de l'esprit dans le cœur a pu être comprise d'une façon littérale et non métaphorique, comme se rapportant au cœur physique, ce qui est véritablement recherché, c'est le « lieu du cœur » comme lieu le plus intérieur de la personne, où s'unifie le corps et l'esprit. L'objectif, à ce stade, est de continuer la pratique de la prière de Jésus avec l'esprit dans le cœur, en ayant une pratique libre d'images et d'affections extérieures (voir Pros Theodoulon). Ce qui signifie que par l'exercice de la sobriété (l'ascèse mentale contre les pensées de tentation), l’hésychaste arrive à une pratique incessante, continuelle, de la prière de Jésus avec son esprit et dans son cœur, où sa conscience n'est plus occupée par l’apparition spontanée d’images : son esprit a une certaine immobilité et comme vide, ponctué seulement par la répétition incessante de la prière de Jésus.
Cette étape est appelée la garde du cœur. Il s'agit d'un stade très avancé de la pratique ascétique et spirituelle, et tenter d'y accéder prématurément, surtout avec des techniques psychophysiques, peut provoquer de très graves dangers spirituels et émotionnels. Saint Théophane le Reclus a déjà fait remarquer que la respiration et les postures corporelles techniques ont été pratiquement interdit dans sa jeunesse, puisque au lieu d'avoir l'Esprit de Dieu, les gens n'ont réussi seulement qu'« à ruiner leurs poumons ».

L'expérience de Dieu

La garde de l'âme est l'objectif concret de l’hésychaste. Elle est un effort permanent jusqu’aux derniers instants. C’est dans la garde de l'esprit qu'il est porté à la contemplation par la grâce de Dieu.
Les hésychastes expérimentent généralement la contemplation de Dieu comme lumière (la "Lumière incréée" dont parle en particulier saint Grégoire Palamas). Quand l'hésychaste, par la miséricorde de Dieu, vit une telle expérience, il n'y demeure pas pendant une durée très longue (sauf de rares exceptions, comme par exemple dans la Vie de saint Savas le Fou en Christ, écrite par saint Philotheos Kokkinos au Modèle:S-), mais il retourne dans l'état où il doit continuer d'exercer la garde du cœur.
La tradition orthodoxe met en garde contre toute recherche de l'extase comme fin en soi. L’hésychasme est une tradition complexe de pratiques ascétique ancrées dans la doctrine et la pratique de l'Église orthodoxe et destinés à purifier les membres de l'Église orthodoxe et à les préparer à rencontrer Dieu quand, et si Dieu le veut, et par la grâce de Dieu. Le but est d'acquérir, par le biais de la purification et de la Grâce, l' Esprit Saint et le salut. Tous états extatiques ou autres phénomènes inhabituels qui peuvent se produire dans le courant de la pratique hésychaste sont à l’égard de cette fin considérés comme secondaires et sans importance, voire dangereux. Bien plus, la recherche d'expériences « spirituelles » inhabituelles peut en elle-même causer beaucoup de tort, au détriment de l'âme et de l'esprit du chercheur. Une telle recherche d'expériences « spirituelles » peut conduire à l'illusion spirituelle (en russe prelest, en grec plans), - l'antonyme de la sobriété - dans laquelle une personne se croit déjà sainte, a des hallucinations et « voit » des Anges, le Christ, etc. Cet état d'illusion spirituelle est, d’une manière superficielle et égoïste, agréable, mais peut conduire à la folie et au suicide, et, d'après les pères hésychastes, rend impossible le salut véritable.
Le mont Athos est le centre spirituel de la pratique de l’hésychasme. Saint Païssy Velitchkovsky et ses disciples répandirent l’hésychasme en Russie et en Roumanie, même si la pratque de la prière de Jésus était déjà connu en Russie, comme l’atteste la pratique autonome de saint Séraphin de Sarov.

La méthode hésychaste et les pratiques de méditation orientales

Si la pratique hésychaste peut être comparée - en raison de l'attention accordée aux postures du corps, au rythme de la respiration, à l'invocation perpétuelle - à la prière ou la méditation mystique des religions orientales (bouddhisme, hindouisme, jaïnisme , et en particulier avec le yoga) ou le soufisme ; cette ressemblance doit cependant être nuancée, d'autant plus qu'elle est généralement rejetée par ceux qui s’inscrivent dans la tradition mystique et orthodoxe de l’hésychasme. En effet, les postures corporelles et la maîtrise de la respiration sont considérées toutes deux comme secondaires par les héritiers modernes de la tradition hésychaste au mont Athos (cf. Starets Éphraim de Katounakia, p.114 (édition grecque)) et par les plus anciens textes de la Philocalie (par exemple Sur les Deux méthodes de Prière de saint Grégoire du Sinaï), insistant sur le rôle primordial de la Grâce de Dieu qui précède et amène à leur plein accomplissement nos efforts. En aucun cas, l'hésychasme ne saurait être considéré comme une « méthode » permettant d'arriver à la déification par nos propres moyens.
La pratique hésychaste, telle qu'elle est enracinée dans la tradition orthodoxe, est par ailleurs pleinement intégrée à la vie liturgique et sacramentelle de l'Église orthodoxe, comme le cycle quotidien de la prière de l'Office divin et de la Divine Liturgie. Si l’hésychaste limite ses activités extérieures afin de préserver sa prière, les prières liturgiques ne sont pas considérées comme des activités extérieures, mais au contraire comme un soutien à la prière intérieure. Il est ainsi toujours supposé, dans les textes hésychastes, que celui-ci est un membre de l'Église orthodoxe, et qu'il en respecte les prescriptions.

Références
 
  • Voir par exemple Curiosités théologiques par un bibliophile, Paris, Garnier, s. d., p. 116-117.
  • Marie-Hélène Congourdeau, dans J.-M. Mayeur et al. (dir.), Histoire du christianisme, Desclée-Fayard, t. 6, 1990, p. 560.
  • CATHOLIC ENCYCLOPEDIA: Hesychasm
  • L'Hésychia, Chemin de la tranquillité surnaturelle et de la fécondité ecclésiale, par Un frère Carme, Éditions du Carmel, Toulouse, 2008 
  • Encyclopædia Universalis, art. Hésychasme
  •  
    Bibliographie
    • La spiritualité orthodoxe et la Philocalie, Père Placide Deseille, Bayard éditions, L'aventure intérieure, Paris, 1997.
    • St Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe, Jean Meyendorff, Seuil, Maîtres sprituels, Paris, 1994.
    • La Philocalie des Pères Neptiques, trad. Touraille
    • L'échelle sainte, Saint Jean Climaque
    • L'art de la prière, Higoumène Chariton
    • L'Hésychia, chemin de la tranquillité surnaturelle et de la fécondité ecclésiale, par un frère carme, Éditions du Carmel, Toulouse, 2008.
    Voir aussi

    Δευτέρα 16 Απριλίου 2018

    The Mystery of the Touch of Saint Thomas and the Empirical Experience of the Church

     
    + HIEROTHEOS of Nafpaktos and Agiou Vlasiou
     
    Beloved brethren, Christ is Risen!

    The feast of the Resurrection of Christ, Pascha, is the central feast of the entire ecclesiastical year and the last of the Triodion and Great Lent, but also the beginning of another period that concludes with the great feast of Pentecost. This feast we celebrate today as well as throughout the entire period of the Pentecostarion, and every Sunday which is dedicated to the Resurrection of Christ.

    Many events occurred on the first day of the Resurrection of Christ, as well as the days that followed. Christ appeared to His Disciples, who had prepared properly to see Him Risen and this appearance contributed to their salvation.

    On the first day, late in the evening, the Risen Christ appeared to His Disciples, although Thomas was absent, and the next Sunday He appeared again to His Disciples in the Upper Room, with Thomas present. The Apostle Thomas wanted to put his finger on the mark of the nails and his hand on His side to be assured of His Resurrection. It is known that the nails of the crucifixion created wounds on the body of Christ and the lance opened His side from which flowed blood and water. For Thomas to see the wounds caused by the Cross and to touch them he considered it as an assurance of His Resurrection.

    Christ, by His appearance after eight days, invited the Apostle Thomas to touch the wounds of His body and His side. This is the extreme humility – emptying of Christ, to accept to be touched, as well as His love towards man by satisfying all of his sacred desires. This is why in a hymn of the Church it is written: “Rejoice, investigator!”. In other words, Christ rejoices when we investigate. As soon as the Apostle Thomas saw Christ and heard His invitation to touch, he proclaimed: “My Lord and my God” (Jn. 20:19-29). This is a confession of the divinity of Christ with the vision of the Risen Body of Christ.

    The Gospel of John does not confirm whether the Apostle Thomas touched the Risen Body of Christ, but it only records his confession.

    However, in the hymns of the Church it is written that the Apostle Thomas confessed Christ, since previously he had touched the wounds of Christ created by the Cross. “Therefore, having touched and beheld, he confessed that Thou art an unabstract God, and an unsimple Man.” In another hymn it is written that the Apostle Thomas by “touching the side theologized the One incarnate”. He recognized that the Son of God suffered in the flesh and he preached the Risen God. Thus, in Orthodox theology the vision and touching of God are connected.

    In another hymn it is written that John, who leaned on the breast of Christ, drew up from there the depth of theology, while Thomas was made worthy of the mystery of the divine economy by touching, that is, he came to know the mystery of the incarnation of Christ and he initiated us into it. Again, in another hymn it is written that Thomas, by putting his hand in the fiery side of Jesus Christ, was not burned by the touch, but the unbelief of his soul changed to verification.

    The desire of the Apostle Thomas to see and touch the wounds of the body of Christ was not an unbelief in today's meaning of the word, but it was his desire to go from faith by hearing to faith by seeing. He did not only want to hear from the Disciples that Christ had risen, but he wanted to see and verify the Resurrection with his senses. This shows that the life of the Church is empirical, a spiritual relationship, a touching of Christ.

    The Church is not an abstract system, but life in its fullest. Christ is not imaginary, but the God-man who has a resurrected body, that shines with the Light of Divinity and we have the ability to touch Him. The Church is the Body of Christ, that consists of its Mysteries, is expressed by its dogmas and sacred canons, and is established by a particular ecclesiastical government. The theology of the Church is empirical, it is “the mystery of the touch”.

    We commune of the Body of Christ, when we Clergy liturgize we hold it in our hands. We kiss the Cross, the sacred relics of the Saints, the sacred icons. And when a Christian prays with spiritual strength, he touches eternity and participates in the glory of God.

    My beloved brethren,

    The Risen Christ is not a man who once lived, but He is the God-man who is always with us. The Resurrection of Christ is not an event of the past, but it is experienced within the life of the Church. We are not people who believe in God only in theory, but we are members of His Risen Body. Christ calls us to touch Him and we must respond to this invitation. This is “the mystery of the touch”. The mystery of divine communication.

    I wish you all many years and exclaim: “Christ is Risen”.

    With resurrectional paternal blessings,

    The Metropolitan
    + HIEROTHEOS of Nafpaktos and Agiou Vlasiou

    Source:  https://thoughtsintrusive.wordpress.com  

    See also
      
    ST. THOMAS SUNDAY (ANTIPASCHA) - BELIEF AND UNBELIEF
    Why I'm not an atheist
    The Way - An introduction to the Orthodox Faith 
     
    LIVE, BEYOND THE LIMITS!
    *** 

    ST. THOMAS SUNDAY (ANTIPASCHA) - BELIEF AND UNBELIEF




    St. Luke, Archbishop of Crimea
    Orthodox Metropolis of Zambia and Malawi

    It was very, very, extremely hard for the apostles to believe that the Lord Jesus Christ had risen.
    They considered the words of the Myrrh-bearers who brought them this news to be lies.
    When they went to Galilee, to the mountain as Jesus had commanded them, and saw Him, some fell down and worshipped Him while others stood petrified and did not believe their own eyes.
    When Jesus appeared to all of them in the upper room in Jerusalem, they thought that they were seeing a spirit.
    Strongest of all was the unbelief of the apostle Thomas, who had to place his fingers on the wounds from the nails on the Savior’s hands and feet and his hand on His side before he would believe.
    Why did the apostles believe even their own eyes with such difficulty? After all, they were witnesses to the Lord Jesus resurrecting the son of the widow of Nain, the daughter of Jairus, and even Lazarus, the four days dead.
    But after all, these were the acts of a very great Miracle Worker, and the dead did not resurrect of their own strength; but to believe in the possibility of a dead body coming back to life by itself, of its own power, was immeasurably more difficult.
    Thus, it was extremely difficult for Christ’s apostles to believe even what they saw with their own eyes.
    But for us who have seen neither the living nor the resurrected Jesus—is it harder or easier to believe what we read in the Gospels and in the writings of the holy apostles? Oh, of course it’s easier, much easier—for the great multitude of historical facts and events convince us beyond a doubt of the truth of Christ’s resurrection.
    What is there to say about the fact that the preaching of unlearned Galilean fishermen and their successors over the course of just a few centuries won over the entire inhabited world of the time—not only cultured Greeks and Romans, but even half-wild Germans, Galls, and Celts, and dealt a fatal blow to paganism?
    Could this have been possible if Christ had not risen? Wouldn’t have any preaching about the Crucified One as the Son of God been met everywhere only with mockery?

    The martyrdom of st apostle Thomas, in India (from here)

    Would it have been thinkable that tens of thousands of holy martyrs would have gone to horrifying tortures and terrible deaths if they did not believe in the Resurrection of Christ and were not on fire with love for the Conqueror of death?
    Would the hard ascetic labors of fasting and prayer of numberless anchorites and monks for the sake of knowing the Lord Jesus Christ and for the acquisition of the mind of Christ have been possible?
    Millions upon millions of people of all ages and sexes were true Christians, especially during the first fourteen centuries since the Birth of Christ.
    However, no matter how enormous was the power of preaching and the works of Christ, no matter how the Son of God’s death on the Cross and His Resurrection from the dead shook the world, not all believed in Him.
    Already among the Lord Jesus’s and His apostles’ contemporaries even the majority of God’s chosen Jewish race did not believe in Him.
    Unbelief, which has crashed like a huge wave over our modern nations of Europe and America, all formerly Christian, is ever growing and spreading. It began of course not during the Renaissance era of science and arts, not from Voltaire and the other Encyclopedists, but incomparably earlier, already during the first century after the Birth of Christ.
    What does this mean? It means that our Lord and God Jesus Christ does not forcibly draw people’s hearts to Himself, something He of course could do with His divine power, but looks for voluntary love and faith.
    Not every heart joyfully accepts His great commandments. Proud and domineering people laugh at the commandments of poverty of spirit, meekness, and mercy; they do not even think about God’s higher and eternal truth, they only want to hear about the rightness of social relationships, and they consider only proper relationships between nations to be the highest ideal.
    Do many want to be persecuted for righteousness sake, to be reviled and slandered for Christ’s sake?
    Do many enter through the straight gates by the narrow path, so that at the end of their difficult road they might hear the blessed call: Come, ye blessed of my Father, inherit the kingdom prepared for you from the foundation of the world (Matt. 24:34)?
    What will the scientist say to you if you try to preach Christ to him? Of course he will reply with annoyance, “Don’t bother me, I am busy with my science, because for me all truth is in it.”

    The apostle Paul speaks in his epistle to the Corinthians about the wise and prudent who have rejected faith in God for the sake of science: For the preaching of the cross is to them that perish foolishness; but unto us which are saved it is the power of God. For it is written, I will destroy the wisdom of the wise, and will bring to nothing the understanding of the prudent. Where is the wise? where is the scribe? where is the disputer of this world? hath not God made foolish the wisdom of this world? For after that in the wisdom of God the world by wisdom knew not God, it pleased God by the foolishness of preaching to save them that believe. 

    For the Jews require a sign, and the Greeks seek after wisdom: But we preach Christ crucified, unto the Jews a stumblingblock, and unto the Greeks foolishness; but unto them which are called, both Jews and Greeks, Christ the power of God, and the wisdom of God. Because the foolishness of God is wiser than men; and the weakness of God is stronger than men. For ye see your calling, brethren, how that not many wise men after the flesh, not many mighty, not many noble, are called: But God hath chosen the foolish things of the world to confound the wise; and God hath chosen the weak things of the world to confound the things which are mighty; and base things of the world, and things which are despised, hath God chosen, yea, and things which are not, to bring to nought things that are (1 Cor. 18–28).
    Even during His earthly life, our Lord Jesus Christ called those who believe in Him His “little flock”.
    Do not be disturbed by this, but rejoice. And know that belonging to this flock throughout the ages and until the present day are very many quite important scientists, scholars, and philosophers, who were able to combine their belief in science with their higher faith in God and His Christ. And of those who reject religion based upon scientific data, the vast majority in fact have nothing to do with science and talk about it only on hearsay.
    And for you, simple, unlearned people, let the words of Christ be a strong support: Except ye be converted,[1] and become as little children, ye shall not enter into the kingdom of heaven (Matt. 18:3).

    See also

    In the Steps of the Apostle Thomas - The Orthodox Church in West Bengal, India 

    The Lord’s Pascha
    The Way - An introduction to the Orthodox Faith 
    Father Moses Berry: From Hippie Bad-Boy Cool-Cat to Humble…

    Παρασκευή 13 Απριλίου 2018

    Bright Friday: The Life-Giving Spring of the Theotokos

     
    Christ is risen! Truly He is risen!
     
    Icon of the Life-giving Spring of the Most-Holy Theotokos ("Zoodochos Pigi") (Icon courtesy of www.eikonografos.com used with permission)

    Full of Grace and Truth

    ΕΛΛΗΝΙΚΑ για τη Ζωοδόχο Πηγή εδώ & εδώ.
     
    Reading
    (taken from here):


    "Outside of Constantinople, towards the district of the Seven Towers, there was in ancient times a very large and most beautiful church named in honour of the Theotokos; it had been built about the middle of the fifth century by the Emperor Leo the Great (also called "Leo of Thrace," he is commemorated on Jan. 20). Before he became Emperor, he had encountered there a blind man, who being tormented with thirst asked him to help him find water. Leo felt compassion for him and went in search of a source of water but found none. As he became downcast, he heard a voice telling him there was water nearby. He looked again, and found none. Then he heard the voice again, this time calling him "Emperor" and telling him that he would find muddy water in the densely wooded place nearby; he was to take some water and anoint the blind man's eyes with it. When he had done this, the blind man received his sight. After Leo became Emperor as the most holy Theotokos had prophesied, he raised up a church over the spring, whose waters worked many healings and cured maladies by the grace of the Theotokos; from this, it came to be called the "Life-giving Spring." The Church of Christ celebrates the consecration of this church on this day.


     
    Holy church of Theotokos Life-Giving Spring, st David of Evia & St Iacobos of Evia, Nyamahana, Tanzania (more here)

    After the fall of the imperial city, this church was razed to the ground and the materials from it were used for building the mosque of Sultan Bayezid. Nothing remained of that church's ancient beauty, except for a small and paltry chapel, almost completely buried in the ruins. This chapel had twenty-five steps going down into it, and a transom window on the roof, wherefrom it received a little light. Toward the western side of the chapel was the aforementioned holy Spring, fenced about with a railing, and with fish swimming in it. Such was the condition of the Spring until 1821. Then even that little remnant was destroyed, occasioned by the uprising of the Greek nation against the Ottoman Empire; the sacred Spring was buried with it and disappeared altogether.


    Artist's Rendering of the Church of Zoodochou Pigi in Constantinople (taken from here)
     
    The interior of the Church of the Theotokos Zoothochou Pigi in Baloukli, as it appears today (taken from here)

    But in the days of Sultan Mahmud, when those subject to him were rejoicing in their freedom to practice their religion, permission was sought by the Orthodox Christian community to rebuild at least part of the chapel. Thus the work was begun on July 26, 1833. When the excavation had been made, and the foundations of the ancient church were found, there was rebuilt -- by a later writ of permission from the Sultan -- not merely a chapel of the holy Spring, but another new church, constructed upon the foundations of the ancient one. The building of this spacious, beautiful, and most majestic temple began on September 14, 1833, and the work was completed on December 30, 1834. On February 2, 1835, the Ecumenical Patriarch Constantine II, serving the Liturgy together with twelve hierarchs and a great company of clergy, as well as a boundless multitude of Christians, performed the consecration of this sacred church and dedicated it to the glory of the Mother of God. On September 6, 1955, however, it was desecrated and destroyed again by the Moslem Turks; it has been restored again, but not to the former magnificence."


    "Opened, desecrated graves of Patriarchs in the courtyard of the Holy Monastery of Zoodochos Pege Baloukli." (here)
     
    The following is from the website of the Eccumenical Patriarch (here):

    "A number of epigrams [in the Church of the Theotokos Zoodochos Pigi in Baloukli] express awe, veneration and enthusiasm for the hagiasma [Holy Water] and the miracles associated with it. Preserved to our day are six by Manuel Philes, another six by the Magister Ignatius, one by John Mauropous and others.
     
    Numerous photos from the Monastery of the Theotokos Zoodochos Pigi in Constantinople (taken from here)
      
    The icon of Zoodochos Pege: Zoodochos Pege (i.e. Life-giving Fount) is an epithet of the Holy Virgin and Her representation as Zoodochos Pege is related to the sacred spring. It soon became very popular and this type of icon spread throughout the Orthodox world, particularly in places where a spring was believed to be hagiasma. In the 9th century, Joseph the Hymnographer gave for the first time the title «Zoodochos Pege» to a hymn for the Mother of God.
       

    The Agiasma (Holy Water) of the Theotokos in Baloukli, with the icon of the Theotokos Zoodochos Pigi above (taken from here)

    A marble fountain, from which water flows, occupies the centre of the icon. Above, the Theotokos is holding Christ who makes the sign of blessing. Two angels hovering over Her head carry a scroll inscribed with the verse: «Hail! That you bear. Hail! That you are». Around the fountain the emperor and many ailing people are shown, in a variety of postures, being sprinkled with Holy Water. According to the tradition, a small pond with fish is painted to the side. Actually, it is the fish that have given its present name to the locality, for Balikli in Turkish means «a place with fish».
     
    The Agiasma of the Theotokos Zoothochou Pigi that exists to this day, and continues to work miracles (taken from here)

    The Zoodochos Pege type of icon is found in many variations in all the Orthodox regions. Miniatures, mosaics, icons, woodcuts, copperplates have been in great demand these last centuries."
      
    For selected hymns from this Feast, see here.
    For the Akathist service (in Greek) to the Life-giving Spring of the Most-Holy Theotokos, see here, for the Paraklesis to the Theotokos of this feast, see here.
      
    May the Most-Holy Theotokos and Ever-Virgin Mary intercede for all of us and save us!
     
     
    Another Icon of the Life-giving Spring of the Most-Holy Theotokos ("Zoodochos Pigi") (Icon courtesy of www.eikonografos.com used with permission)
     
    Apolytikion of The Life-Giving Spring of the Theotokos in the Third Tone  
    As a life-giving fount, thou didst conceive the Dew that is transcendent in essence, O Virgin Maid, and thou hast welled forth for our sakes the nectar of joy eternal, which doth pour forth from thy fount with the water that springeth up unto everlasting life in unending and mighty streams; wherein, taking delight, we all cry out: Rejoice, O thou Spring of life for all men.
      
    Kontakion in the Plagal of the Fourth Tone  
    O Lady graced by God, you reward me by letting gush forth, beyond reason, the ever-flowing waters of your grace from your perpetual Spring. I entreat you, who bore the Logos, in a manner beyond comprehension, to refresh me in your grace that I may cry out, "Hail redemptive waters."
    (hymns taken from here)
      
    The Life-giving Spring of the Theotokos, with various scenes and miracles of the Theotokos (here)